«Les 170 places sur un seul niveau du parking souterrain de la place Mohammed V de Casablanca auraient été squattées, sans contrepartie, par des élus et des fonctionnaires de la commune», annonce Assabah de ce mardi 14 mai.
Le quotidien précise que «cette décision aurait été prise par certaines parties à la wilaya et la commune, qui ont chargé deux employés de superviser l’accès à cette infrastructure, en interdisant au public d’y accéder».
Cette décision aurait été prise par ces mêmes parties après «des remarques du wali de la région sur les désordres provoqués par le stationnement anarchique sur les voiries, dans les parages de la wilaya et du siège du Conseil de la Ville, avenue Hassan II», indiquent les sources du quotidien.
Cette décision, expliquent les mêmes sources, a certes permis de mettre un terme au désordre devant le siège de la wilaya, mais a aussi privé la commune urbaine de Casablanca de recettes annuelles de plus d’un million de dirhams.
Les interlocuteurs d’Assabah ont aussi indiqué que «la commune urbaine de Casablanca n’avait pas réussi à convaincre ses élus et ses fonctionnaires d’exploiter le troisième étage du parking de la place Rachidi, d’une capacité de 720 places, en contrepartie d’un abonnement mensuel de 100 dirhams».
Pourtant, le Conseil de la commune avait approuvé cette question précise au cours d’une de ses sessions, afin de faire fructifier les recettes du parking de la place Rachidi et de réduire l’affluence dans le parking souterrain de la place Mohammed V.
L’approche adoptée avait également eu pour but de promouvoir l’exploitation des deux parkings, indique le quotidien.
Cependant, indiquent les interlocuteurs d’Assabah, «cette décision de rendre le stationnement gratuit pour les élus et les fonctionnaires de la commune urbaine place l’ensemble de cette infrastructure dans une impasse».
Pire encore, ajoute le quotidien, «la commune se retrouvera dans l’obligation de trouver des recettes pour assurer le bon fonctionnement de cette infrastructure, dont l’entretien nécessaire de ses ascenseurs, ses caméras de surveillance, son système informatique et à ses autres installations, en plus du versement des salaires de ses employés».