Lors d’une nouvelle audience, jeudi 13 avril, devant la Chambre criminelle (premier degré) près la Cour d’appel de Casablanca, la liberté provisoire a été refusée au célèbre docteur Tazi, ainsi qu’à ses co-accusés. Un nouveau rendez-vous a été fixé aux accusés et à leur défense pour le 4 mai 2023.
Ce report a été décidé par la Cour à la demande de la défense des accusés qui désirait disposer de plus de temps pour préparer ses plaidoiries.
Pour rappel, le Dr. Tazi et ses co-accusés sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour traite d’êtres humains, escroquerie et faux et usage de faux en lien avec des factures de soins médicaux.
Cette affaire a éclaté quand l’un des bienfaiteurs de l’ONG de Tazi et consorts a déposé une plainte devant le parquet après avoir découvert des manipulations financières dans lesquelles auraient été impliqués le praticien et sept autres personnes, dont son épouse et son frère.
Sur la base de cette plainte, les éléments de la BNPJ (Brigade nationale de la police judiciaire) ont alors entamé des investigations et des recherches qui ont amené le parquet à retenir de graves chefs d’accusation contre le docteur Tazi: traite d’êtres humains, abus de confiance, escroquerie, falsification de documents commerciaux et de dossiers médicaux. Autant dire que le docteur Tazi devra faire face à de lourdes accusations. La plupart des co-accusés ont été poursuivis pour les mêmes chefs d’inculpation, auxquels il faut ajouter la constitution de bande criminelle.