Voitures, camions, motos, vélos, véhicules de service… À Casablanca, les parkings bondés posent problème. Malgré bien des efforts consentis, de nombreux moyens mobilisés et d’importants programmes d’aménagement déployés, le désordre et le chaos générés par ces parcs de stationnement perdure.
Assabah de ce mardi 4 juin établit un constat de cette défaite des autorités locales, et déplore l’absence d’une vision globale et unifiée du stationnement dans la ville, ce qui permettrait de fixer les grandes lignes de l’aménagement des parkings.
Le quotidien critique aussi des «initiatives» prises par la direction générale des collectivités territoriales, placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur.
D’après des interlocuteurs interrogés par Assabah, les autorités casablancaises, en coordination avec Mohamed Mhidia, le wali de Casablanca-Settat, planifient l’installation de plusieurs parkings souterrains dans différents quartiers au centre-ville, dont le Maârif, Anfa et Sidi Belyout.
Les autorités locales pensent aussi à construire des parkings souterrains dans plusieurs quartiers où circulent les tramways, bus et différents véhicules: Aïn Chok, Hay Hassani, Mers Sultan, Al Fida et Sidi Moumen.
C’est donc dans l’urgence que les autorités locales de Casablanca s’apprêtent à initier deux projets de parkings souterrains, le premier étant situé en face du siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), boulevard Roudani, non loin du parking proche du boulevard Rachidi.
Le second parking est prévu près des hôtels situés non loin de l’avenue des Forces armées royales, en direction de la gare ferroviaire de Casa Port.
Dans le quartier central du Maârif, des travaux ont été lancés pour deux parkings souterrains: le premier en dessous du parc situé au croisement du boulevard d’Anfa et de la rue de Normandie, et le second sous une place qui sera édifiée près de l’école Ibn Tofaïl.