Casablanca: la commune urbaine lance un plan d'urgence pour réhabiliter les ponts délabrés de la ville

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Revue de presseKiosque360. Des ponts, des infrastructures, des structures et des installations culturelles menacent ruine à Casablanca. D’autres se trouvent dans un état de délabrement avancé et certaines nécessitent un entretien. Un plan d’urgence a ainsi été lancé dans la métropole. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 14/02/2022 à 19h14

Le constat interpelle à plus d’un titre. 60% des ponts réservés aux véhicules, soit 19 sur 32, dans les différentes zones de Casablanca, nécessitent une intervention d’urgence. Ils seraient fortement endommagés et leurs structures seraient délabrées. C’est du moins ce qui ressort d’une expertise effectuée par un bureau d’études indépendant. L’expertise a également révélé que quatre ponts (4 sur 32) demandent des réparations et une modernisation de leurs équipements. 9 ponts (9 sur 32), dont la majorité est composée de ponts piétonniers, ne demandent que de légères interventions, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 15 février. Ces derniers ponts ont été construits récemment, fait remarquer le journal.

En plus de ce diagnostic effectué par un bureau d’études sur l’état des lieux relatif aux ponts, aux infrastructures, aux structures et aux installations culturelles, le laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (LPEE) a rendu sa copie relative aux trémies de la Métropole, indique le quotidien. Sur ce registre, le tableau n’est guère reluisant.

D’après les recommandations du LPEE, la trémie de la mosquée Hassan II se trouve dans un état délabré. Le constat est le même pour la trémie sur le boulevard de la Résistance et la trémie Chimicolor Casablanca, reliant le boulevard Mohammed VI au boulevard des FAR. Pourtant, cette trémie n’a été mise en service que depuis sept ans. Sur la base de ces résultats, poursuit le quotidien, une réunion a été tenue entre les autorités de la wilaya, des élus de la commune urbaine de Casablanca, des responsables des sociétés de développement local (SDL), des experts et des entreprises ayant conclu la mise en application de la première tranche du plan d’urgence.

La deuxième tranche de ce plan d’urgence, précise le quotidien, portera sur la réhabilitation globale de toutes les infrastructures qui menacent ruine ou se trouvent dans un état délabré. Ce deuxième projet sera financé par la commune urbaine à hauteur de 147 millions de dirhams et par la direction générale des collectivités locales, qui débloquera une enveloppe budgétaire de l’ordre de 10.2 millions de dirhams.

Le premier plan d’urgence concernant ces infrastructures, rappelle le quotidien, avait démarré en 2019 pour une période de deux ans avec un budget de 50 millions de dirhams. La commune s’était engagée, à cette époque, à débloquer 95 millions de dirhams pour la période 2022-2024 au cas où le financement serait disponible pour l’opération, font savoir les sources du quotidien. Après la réalisation des ouvrages, la commune effectuera les règlements nécessaires et, en cas d’excédent budgétaire, le surplus sera programmé selon les circuits habituels, conclut le quotidien.

Par Mohamed Younsi
Le 14/02/2022 à 19h14