L’opposition, dans plusieurs arrondissements de la capitale économique et au sein de la commune de Casablanca, appelle à une révision complète des canaux de drainage des eaux pluviales, afin de les adapter à la croissance démographique et à l’expansion urbaine des différents quartiers de la ville. Elle demande également une réévaluation des contrats avec la société régionale en charge de l’eau, de l’électricité et de l’assainissement liquide, pour garantir des interventions rapides et efficaces lors des saisons de pluie, indique le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce lundi 22 décembre.
Les élus de l’opposition insistent sur l’application de normes strictes en matière de revêtement routier, afin d’assurer à la fois la durabilité des routes et un bon écoulement annuel des eaux de pluie. Plusieurs membres ont souligné la nécessité de corriger certaines “zones noires”, où des défauts techniques ont été particulièrement visibles cette année, tels que l’effondrement de l’asphalte ou l’apparition de nids-de-poule profonds après des averses qui n’étaient pas exceptionnelles, comparées aux précipitations enregistrées dans d’autres villes du Royaume.
Ces revendications mettent également en lumière l’importance d’un contrôle rigoureux des marchés publics et d’une responsabilisation des entreprises chargées des travaux, afin de protéger l’argent public et d’éviter que des projets ne cèdent dès les premières pluies. Plusieurs groupes parlementaires, au sein de la commune de Casablanca, ont formulé des accusations directes à l’encontre des services municipaux, leur reprochant un manque de communication avec les citoyens lors des crises.
Par ailleurs, certains élus insistent sur la nécessité de profiter des mois de printemps et d’été pour effectuer des réparations en profondeur et moderniser les systèmes de drainage, plutôt que d’attendre que des inondations surviennent et de se contenter ensuite de solutions temporaires, souligne Al Akhbar.
Les récentes précipitations qui ont touché Casablanca en début de semaine ont révélé des fissures et des infiltrations dans plusieurs bâtiments, y compris des constructions neuves dans le quartier Al-Firdaous à Hay Hassani. Ces intempéries ont constitué un véritable test sur le terrain, mettant en évidence la fragilité des infrastructures urbaines et ravivant l’inquiétude des habitants. Une vague de critiques s’est ainsi abattue sur le conseil communal, accompagnée de revendications pour une modernisation complète des réseaux d’évacuation des eaux pluviales et l’ouverture d’enquêtes sur la qualité des travaux réalisés.
Les inondations ont touché plusieurs quartiers de Casablanca, provoquant des infiltrations dans les maisons et les commerces, et causant des pertes matérielles importantes pour les citoyens. Ces incidents relancent le débat sur l’efficacité des mesures préventives annoncées par les autorités et posent la question de leur capacité à anticiper les conséquences des fortes pluies sur la ville.








