Casablanca: Des dattes pourries vendues dans une grande surface

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Revue de presseKiosque360. La police scientifique a saisi des dattes impropres à la consommation dans une grande surface de Casablanca. Les enquêteurs sont intervenus après la plainte d’une cliente plus qu’avertie.

Le 06/07/2015 à 00h56

Saisir des denrées alimentaires périmées chez l’épicier d’un quartier populaire: une chose qui peut sembler presque banale. Mais, quand ce sont des grandes surfaces, gage de qualité, qui s’y mettent, il y a vraiment péril en demeure! Mais telle est bien la mésaventure vécue par une mère de famille casablancaise. Une mésaventure que nous rapporte Al Massae en Une de sa livraison de ce lundi 6 juillet.

Selon le journal, la dame faisait ses emplettes dans une grande surface d’El Fida. Parmi les articles qui ont atterri dans son chariot: des dattes tunisiennes. Arrivée chez elle, elle s’est aperçue que ces dattes étaient non seulement pourries mais avaient, de plus, été entamées par des rongeurs! Quand elle est retournée à la grande surface où elle avait effectué ses achats, le responsable s'est confondu en excuses, a remplacé les dattes périmées et ordonné sur le champ le retrait du lot incriminé. La cliente est repartie avec la conscience tranquille d'une personne qui venait d’accomplir une bonne action en évitant à d’autres clients d’acheter les dattes incriminées. Que Nenni!

Méticuleuse jusqu’au bout ! La cliente est revenue à la grande surface le lendemain, accompagnée de sa sœur. Et quelle n'a été sa surprise de remarquer que les mêmes dattes pourries étaient toujours là, offertes à la vente, comme si de rien n’était. Sans chercher à avoir des explications, elle a appelé la police qui, une fois sur place, a fait à son tour appel à la police scientifique et technique pour effectuer des prélèvements. La cliente en question a par la suite été entendue par la police qui a dressé un procès-verbal. Affaire à suivre. Mais dorénavant, pour cette citoyenne, comme sûrement pour d’autres, une grande surface ne sera jamais forcément synonyme de commerce «safe» !

Par Abdeladim Lyoussi
Le 06/07/2015 à 00h56