«Nous sommes contre toute initiative qui va à l’encontre des lois en vigueur et dénonçons l’attitude de ceux qui auraient conclu une entente sur les prix pratiqués sur leurs consommations», a indiqué Noureddine El Harrak, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants.
Interrogé par Al Ahdath Al Maghribia pour son édition de ce mardi 28 mai, Noureddine El Harrak souligne que «le conseil national de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants, qui est au fait des dispositions réglementaires relatives à la liberté des prix et de la concurrence, a décrit la [situation qui prévaut dans cette branche d’activité] au Conseil de la concurrence».
L’association qu’il préside a ainsi expliqué aux membres de cette instance indépendante, en charge de la régulation des pratiques concurrentielles, les raisons d’une polémique concernant une hypothétique entente sur les prix que certains professionnels pratiquent sur leurs consommations, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
A la suite de «cette mise au point, favorablement accueillie par le Conseil de la concurrence, le président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants a déploré la crise» actuelle qui caractérise cette branche d’activité, indique le quotidien.
Les causes en sont, a expliqué Noureddine El Harrak, «l’augmentation des prix, notamment ceux de la cerise de café, la pression fiscale et l’ampleur du secteur informel», ce qui a provoqué la fermeture de plusieurs établissements dans trois régions du Royaume, où «plus de 16.000 cafés ont mis la clé sous la porte», a-t-il annoncé.
Selon le président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants, les établissements concernés par ces fermetures sont au nombre de «8.964 (...) dans la région de Casablanca-Settat, 4.769 à Rabat-Salé-Kénitra et 2.680 à Fès-Meknès», relaie Al Ahdath Al Maghribia, qui cite à ce propos une étude qui avait été réalisée par cette association professionnelle.
Al Ahdath Al Maghribia précise que le Conseil de la concurrence et l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants se sont entendus sur la poursuite de leur coopération, afin d’assurer un équilibre au marché national.