L’état de santé des blessés admis à l’hôpital provincial d’Essaouira est "stable", et les blessés bénéficient d’un suivi médical minutieux et permanent, par un staff médical mobilisé pour la circonstance, a déclaré à la presse, Khalid Sniter. Il a précisé que les patients bénéficieront aussi d’un accompagnement post-hospitalisation, et qu'ils devraient quitter l’hôpital à partir de mardi en fonction de l’amélioration de leurs états de santé.
Concernant les deux blessés héliportés vers le Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI de Marrakech, ils ont été pris en charge et soumis aux contrôles médicaux dans d’excellentes conditions, et leur état de santé est "stable", selon le rapport médical disponible, a conclut Khalid Sniter.
Par la même occasion, le wali de la région de Marrakech-Safi, Abdelfettah Lebjioui, accompagné notamment du gouverneur de la province d’Essaouira, Jamal Makhtatar, s’est rendu, lundi, à la morgue de l’hôpital Sidi Mohammed Ben Abdellah pour superviser l’opération d’acheminement des dépouilles des victimes vers leurs localités de résidence, en prélude à leur inhumation.
Pour rappel, 15 personnes ont été tuées et 5 autres blessées dans une bousculade survenue dimanche, lors d’une opération de distribution de denrées alimentaires organisée par une association locale dans le souk hebdomadaire de la commune de Sidi Boulaalam.
Suite à cet incident, le roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions aux autorités compétentes pour prendre toutes les mesures qui s’imposent, en vue d’apporter l’aide et le soutien nécessaires aux familles des victimes et aux blessés.
Partageant la peine des familles des victimes et pour alléger leurs souffrances dans cette douloureuse circonstance, la volonté de Dieu étant imparable, le souverain a également décidé de prendre personnellement en charge les frais d’inhumation et des obsèques des victimes, ainsi que des soins des blessés.
Une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du Parquet pour déterminer les circonstances de l’incident et établir les responsabilités, a précisé le ministère de l’Intérieur qui a également ouvert une enquête administrative globale à ce sujet.