Berrechid: la gendarmerie met fin aux activités de la "bande de l'autostop"

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Revue de presseKiosque360. Les éléments de la gendarmerie de Berrechid ont interpellé deux membres d’une bande criminelle qui dépossédaient des autostoppeurs de leurs biens en utilisant une voiture de location. Les malfaiteurs commettaient leurs activités criminelles dans les environs de Casablanca et Settat.

Le 16/04/2021 à 21h13

Les services de la gendarmerie de Berrechid ont mis fin aux activités criminelles d’une dangereuse bande qui molestait les autostoppeurs après les avoir transportés dans leur voiture. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week-end (17 et 18 avril), que cette bande était dirigée par deux individus ayant des antécédents judiciaires. Selon les premiers éléments de l’enquête, les malfaiteurs utilisaient une voiture de location pour prendre des autostoppeurs et les détrousser dès qu'ils montaient dans la voiture.

La même source souligne que cette bande criminelle a piégé plusieurs victimes dans les environs de Casablanca, Soualem, Bir Jdid, Chtouka, Berrechid et Settat. Leur mode opératoire était d’attendre que l’autostoppeur s’installe bien dans la voiture avant de le surprendre en le menaçant avec une arme blanche pour le détrousser. Plusieurs victimes ont déposé plainte auprès de la gendarmerie, dont les enquêteurs n’ont pas mis longtemps avant d’interpeller deux malfrats en attendant de mettre la main sur les autres membres de la bande.

Le quotidien Assabah rapporte qu’après avoir dépouillé les autostoppeurs de leur argent, teléphones et autres objets de valeur, les malfaiteurs les abandonnaient dans des coins déserts avant de prendre la fuite à bord de leur voiture. Au cours de leurs investigations, les gendarmes ont reçu une information qui les a poussés à ratisser une large zone avant de localiser les lieux où se rendaient fréquemment les accusés.

Les enquêteurs leur ont tendu une embuscade qui leur a permis d’interpeller deux membres de la bande et de saisir la voiture avec laquelle ils commettaient leurs crimes ainsi que des armes blanches et des téléphones portables. Les deux accusés ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête sous la supervision du parquet général. Ils devaient être, par la suite, déférés devant le procureur général du Roi près de la cour d’appel de Settat pour répondre de leurs actes criminels.

Par Hassan Benadad
Le 16/04/2021 à 21h13