Mandaté par la commune, Moulay Ahmed Afilal, vice-président chargé du secteur de la propreté, conduit depuis quelques jours une série de réunions de concertation avec les autorités locales et les élus. «Des rencontres ont déjà eu lieu dans cinq préfectures, en présence des gouverneurs, pachas, caïds et présidents d’arrondissement», précise-t-il. Ces réunions, auxquelles participe également le bureau d’études en charge du cahier des prescriptions spéciales (CPS), visent à dresser un bilan détaillé de l’exécution des contrats actuels et à définir les axes d’amélioration du futur modèle de gestion.
Depuis mars 2020, le service de propreté de Casablanca est assuré par Averda et Arma, deux entreprises sélectionnées à l’issue d’un précédent appel d’offres international. Arma opère dans les préfectures de Casablanca-Anfa, Aïn Sebaâ–Hay Mohammadi et Sidi Bernoussi, tandis qu’Averda gère les zones de Hay Hassani, Moulay Rachid et Ben M’sick. Ces contrats de six ans, d’un montant global d’environ 1,3 milliard de dirhams par an, ont permis d’améliorer la collecte et le transport des déchets, mais des limites subsistent, notamment sur la fréquence du balayage manuel et le lavage des bacs.
Lire aussi : Propreté et gestion des déchets à Casablanca: un nouvel appel d’offres international prévu en octobre prochain
Les consultations menées ces derniers jours ont mis en évidence plusieurs doléances, dont la principale concerne le balayage manuel, actuellement effectué trois fois par semaine. Le futur cahier des charges prévoit de porter cette fréquence à sept jours sur sept, sans pour autant augmenter le budget global. «Même si cet effort pourrait faire passer le coût du service à 1,6 milliard de dirhams, nous tenons à maintenir le budget actuel de 1,3 milliard», affirme Afilal.
Autre point clé, le lavage régulier des bacs, qui devrait désormais s’effectuer une à deux fois par semaine, contre une fois par quinzaine aujourd’hui. Les concertations ont insisté également sur la nécessité de renforcer la sensibilisation citoyenne et d’améliorer le dispositif de contrôle des sociétés délégataires pour garantir une qualité de service constante.
Selon Afilal, une session extraordinaire du Conseil communal se tiendra prochainement pour valider le nouveau CPS relatif au service de nettoiement, marquant une étape décisive avant la publication du nouvel appel d’offres.








