Dans une conversation téléphonique qui a été enregistrée et a fuité sur les réseaux sociaux, une femme médecin de l'hôpital Georges-Pompidou, situé dans le 15e arrondissement de Paris, dénonce la gestion "catastrophique" de l'épidémie du coronavirus par le président français Emmanuel Macron. "C'est un assassin, il veut nous tuer tous", affirme-t-elle à son interlocuteur, probablement un livreur, d'origine marocaine. "J'ai ma famille au Maroc, vous êtes la bienvenue", répond-il.
Cette professionnelle de la santé n'a pas manqué de louer l'effort du Maroc depuis le début de l'épidémie et qui s'est illustré à travers plusieurs mesures comme la production massive de masques, l'adoption du protocole thérapeutique à base d'hydroxychloroquine et d'azithromycine, et la liste est encore longue. "J'ai l'impression d'être dans un pays du tiers monde", confie-t-elle. "J'ai une copine marocaine qui me raconte comment ça se passe au Maroc. Ils sont mieux que nous. Ils n'ont même pas 200 morts. Mohammed VI, il assure", lance-t-elle. Un peu plus tard, elle ajoute :"Lorsque le vaccin fera son apparition, si jamais on m'oblige à me faire vacciner, je démissionne et j'irais dans un autre pays, la France me dégoûte. J'irais au Maroc, tiens! Il assure votre roi, je le félicite, il a tout compris".
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Cet enregistrement audio est un véritable cri du cœur de la part d'une femme médecin traumatisée par la situation sanitaire en France. "La population ne sait rien de ce qu'il se passe réellement dans les hôpitaux actuellement. Il n'y a plus de place, les cliniques privées offrent des lits supplémentaires pour y soigner les patients, mais Macron refuse, il ne veut pas. Le personnel soignant est à bout. Nous avons besoin d'une prise en charge en psychothérapie, ce que nous vivons chaque jour est dur. On voit trop de gens mourir sous nos yeux alors que nous aurions pu les sauver. Lorsque les symptômes sont à leur début; la charge virale diminue au bout de dix jours si on administre l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, mais Macron ne veut pas. C'est un assassin".
S'exprimant sous le coup de l'émotion, elle juge très sévèrement la gestion du gouvernement Macron, allant jusqu'à l'assimiler à une forme d'euthanasie.