L’enquête initiée sur une tentative d’assaut collectif de près 1.000 candidats à l’émigration clandestine contre le préside occupé de Sebta se poursuit, sous la supervision du parquet de Tétouan.
En tout, 25 candidats à l’émigration clandestine, impliqués dans des violences contre les services sécuritaires, ont été arrêtés et écroués dans la prison dite «Somal».
Selon des interlocuteurs interrogés par Al Akhbar de ce jeudi 23 novembre, «ces migrants clandestins, qui refusaient d’obtempérer, s’en étaient pris à des éléments des forces de l’ordre par des jets de pierres et en donnant des coups de bâtons, lors de l’attaque».
Ces violences excessives, expliquent ces mêmes sources, ont provoqué «des blessures pour une cinquantaine de membres des forces de l’ordre. Certains blessés sont toujours hospitalisés au centre hospitalier provincial Saniat-Rmel à Tétouan, alors que d’autres ont quitté l’hôpital, après avoir subi les soins nécessaires».
Cet assaut collectif, rappelle le quotidien, a été mis en échec grâce à la vigilance des différents services sécuritaires marocains, en coordination avec les autorités locales des deux préfectures de M’diq-Fnideq et de Fahs-Anjra.
«Les mouvements des assaillants ont été repérés au cours de la nuit par les caméras de surveillance, confirmant les informations déjà fournies par les services de renseignement», ont expliqué les sources d’Al Akhbar.
Les services sécuritaires, composés d’éléments des forces auxiliaires, de la gendarmerie royale, d’unités d’intervention mobile et d’agents de police, ont pu neutraliser ce mouvement collectif par une action anticipative, empêchant les assaillants de franchir ces frontières fictives, et d’escalader la barrière extérieure du préside occupé de Sebta.
L’ensemble du corps sécuritaire de la région a été placé en état d’alerte et plusieurs opérations de ratissage ont été menées dans les forêts limitrophes ainsi que dans l’ensemble des zones où se cachent habituellement les immigrés clandestins.