«L’ensemble des anciens bénéficiaires du RAMED peuvent avoir accès gratuitement aux soins dans les établissements publics en attendant de régler la situation administrative de ceux dont la carte RAMED est arrivée à échéance ou ceux qui n’ont pas encore reçu leurs numéros d’immatriculation», a annoncé Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, ce lundi 9 janvier 2023 lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, en réponse à une question portant sur le droit d’accès des ex-Ramédistes aux soins.
«J’ai adressé une circulaire aux responsables des différentes structures de soins publiques pour leur faire part de cette décision, car on ne peut en aucun cas priver cette catégorie de patients des soins de santé», a poursuivi le ministre.
Entrée en vigueur le 1er décembre 2022, l'AMO Tadamon remplace le RAMED et garantit un panier de soins identique à celui des bénéficiaires de l’AMO, notamment les salariés du secteur privé affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et les fonctionnaires des administrations publiques souscrits auprès de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS).
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L’un des principaux avantages du basculement du RAMED vers l’AMO, qui profite à 11 millions de personnes (soit 3,9 millions de familles), est l’accès aux prestations des structures de santé publiques, le remboursement des frais des médicaments, des analyses, ainsi que le remboursement des consultations et des prestations médicales dans le secteur privé.
Il convient aussi de rappeler que l’Etat prendra en charge le montant global des cotisations de l’AMO pour les personnes dans l’incapacité de s’en acquitter. L’AMO Tadamon couvre aussi les personnes en situation précaire bénéficiant du RAMED, ainsi que leurs ayants droit (conjoint et enfants jusqu’à l’âge de 21 ans ou jusqu’à l'âge de 26 ans s'ils poursuivent des études supérieures), à condition qu’ils ne soient pas bénéficiaires à titre personnel d’un autre régime d’assurance maladie obligatoire.