La flambée des prix des moutons, dont la hausse oscille entre 1.000 et 2.000 dirhams par rapport à l’année dernière, a poussé plusieurs familles à se rabattre aujourd’hui sur la formule bovine. En plus des prix, le choix d’une bête bovine pour le sacrifice serait également dicté par des raisons sanitaires, car la viande de mouton reste riche en acides gras saturés et en cholestérol.
C’est ce que fait remarquer le quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition du jeudi 22 juin, dans un reportage sur l’état des lieux à quelques jours du sacrifice.
Au souk d’Ech-Challalate dans la préfecture de Mohammedia, des familles rencontrées par le quotidien ont déclaré que cette formule bovine restait une solution adaptée pour faire face à la flambée des prix des moutons.
D’ailleurs, dans ce souk, affirment les mêmes sources, l’espace réservé aux bêtes bovines connaît une intense activité par les chefs des ménages qui se renseignent sur les prix avant de conclure la transaction. La formule vise à ce que des familles s’associent et cotisent pour acheter une seule bête bovine. La qualité avec un prix raisonnable, résume un père de famille dans une déclaration au quotidien.
Les vendeurs confirment également cette tendance bovine, en faisant savoir que les prix des bovins, qui oscillent entre 9.000 et 13.000 dirhams, restent à la portée des familles qui cotisent pour s’en sortir.
Et de souligner que la cherté des prix, cette année, a poussé des familles à revoir certaines habitudes liées à cette fête qui demande plusieurs sacrifices. C’est pourquoi la formule de cotisation entre des familles et des voisins pour acheter une seule bête bovine a été initiée. Il en va du bien de leur budget et de leur santé.