Affaire Hamza mon bb: à Marrakech, le procès de l’étudiant-hacker reporté au 11 février

Illustration du profil anonyme Hamza mon bb, sur Instagram et Snapchat, deux comptes qui ont été actifs de 2016 au début de cette année 2020. 

Illustration du profil anonyme Hamza mon bb, sur Instagram et Snapchat, deux comptes qui ont été actifs de 2016 au début de cette année 2020.  . DR

Le tribunal de première instance de Marrakech a décidé hier, mardi 28 janvier, de reporter au 11 février prochain, le procès d’un étudiant accusé de hacking, impliqué dans l’affaire Hamza mon bb. Les détails.

Le 29/01/2020 à 12h29

Interrogé par Le360, Mohamed Madimi, qui s'est porté partie civile, en tant que président du Bureau exécutif d'une ONG de défense des droits humains de Marrakech, le Centre national des droits de l’homme (CNDH), explique que ce report intervient à la demande de la partie plaignante, qui souhaite disposer de plus de temps pour préparer son dossier.

Cet étudiant, accusé de piratage informatique, est actuellement jugé pour avoir frauduleusement accédé à un "système automatisé de traitement de données" et d'avoir ensuite diffusé "de fausses allégations visant à atteindre à l’honneur d’autrui".

Rappelons que d’autres personnes sont poursuivies dans le cadre de cette affaire: les soeurs Batma, Dounia et Ibtissam, le propriétaire d’une agence de location de voitures, surnommé "Moul Ferrari", le correspondant de presse Simo Dahir, ainsi que la YouTubeuse Soukaina Glamour. Tous sont accusés d'avoir participé à la gestion de deux comptes sous le pseudo Hamza mon bb, sur les réseaux sociaux Instagram et Snapchat.

Créés en 2016, ces deux comptes ont révélé, avec des photos ou des vidéos, des moments intimes ou à caractère privé de la vie de célébrités, dans leur grande majorité marocaines, créant en trois ans de multiples scandales, et brisant des carrières et des vies. 

Quant à Aïcha Ayach, installée à Dubaï, qui se présente comme étant une styliste et une "femmes des médias", et qui est soupçonnée d'être la principale commanditaire des comptes incriminés, elle fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités marocaines. 

Aux dernières nouvelles, elle se trouve toujours aux Emirats arabes unis et n'a pas encore été arrêtée. 

Par Fatima El Karzabi
Le 29/01/2020 à 12h29