Aéroport de Casablanca: arrestation de trois Subsahariennes pour introduction de produits pharmaceutiques douteux

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Revue de presseKiosque360. Trois ressortissantes subsahariennes, dernièrement arrêtées à l’aéroport Mohammed V en possession de médicaments prohibés, ont été déférées, ce lundi 8 novembre, devant le parquet général.

Le 08/11/2021 à 18h55

La police judiciaire de Casablanca a déféré devant le parquet général, ce lundi 8 novembre, trois ressortissantes subsahariennes accusées de trafic de médicaments et de produits pharmaceutiques dangereux. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mardi 9 novembre, que les trois prévenues ont été arrêtées à l’aéroport Mohammed V, en provenance d’un pays d'Afrique subsaharien. 

La fouille a permis de trouver dans leurs valises plus de 2.401 boîtes de médicaments et de stimulants sexuels, ainsi que des pommades pour le traitement des infections de la peau. Des échantillons de ces produits ont été envoyés au laboratoire de la police scientifique pour être analysés. Quant aux trois suspectes, elles ont été soumises à une enquête judiciaire sous la supervision du parquet général pour déterminer les origines de ces médicaments et produits pharmaceutiques prohibés.

Le quotidien Al Massae rappelle que les services de police de Casablanca avaient arrêté, dernièrement, des subsahariens accusés d’écouler des produits pharmaceutiques périmés qu’ils introduisaient clandestinement au Maroc. L’enquête a permis de découvrir qu’il s’agissait d’un réseau organisé qui fournissait ces produits à plusieurs commerçants, mettant ainsi en danger la santé des citoyens. 

Il faut rappeler que l’importation clandestine et la vente illégale des médicaments n’est pas un phénomène nouveau. Mais il a pris de l’ampleur depuis le déclenchement de la pandémie, durant laquelle la vente de médicaments hors circuit légal, et surtout sur internet, est devenue monnaie courante. Les réseaux sociaux pullulent de messages publicitaires de médicaments qui échappent à tout contrôle de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP), ce qui représente un grave danger pour la santé publique. C’est ce qui explique la fermeté d'une circulaire adressée par le président du ministère public, El Hassan Daki, aux procureurs du roi qu’il appelle à sévir contre la vente de médicaments hors circuit légal.

Par Hassan Benadad
Le 08/11/2021 à 18h55