Ces librairies et papeteries du centre-ville vivent une animation particulière en cette fin du mois d’août qui coïncide notamment avec la fin des vacances. Matériellement, remarque-t-on, les budgets familiaux paraissent logiquement modestes après les dépenses liées aux vacances, mais la sérénité et le courage des ménages se lisaient sur les visages des parents devant les étalages des librairies.
Ils sont prêts à dépenser ce que leur coûtera en argent les frais scolaires, cela va de l’intérêt et de l’avenir de leur progéniture. Les élèves, dont un a été interrogé par Le360, ont montré une disponibilité et une envie de débuter, dans une bonne ambiance, leur nouvelle année scolaire.
À propos des prix des fournitures, un libraire est formel et confirme que les tarifs restent inchangés en comparaison avec l’année dernière. Notamment, précise-t-il, pour les livres scolaires marocains relevant du primaire et du collège. «La demande pour l’achat des fournitures a commencé à augmenter et les prix n’ont pas changé pratiquement, à part pour les produits scolaires importés», a-t-il déclaré devant un père de famille.
Ce dernier, de fil en aiguille, regrette que certains enseignants doivent s’absenter à la rentrée en raison du recensement général de la population qui commencera le 1er septembre à travers tout le territoire. «Une partie des professeurs a été choisie pour effectuer ce recensement, ce qui ne manquera pas d’entraîner un retard de démarrage des classes d’environ un mois», a-t-il regretté.