À l’approche de l’été, un collectif d’ONG appelle à en finir avec les décès dus aux morsures des scorpions

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Revue de presseKiosque360. Face à la persistance des décès dus aux piqûres de scorpions, le Réseau marocain pour le droit à la santé appelle les pouvoirs publics à assurer la disponibilité des antidotes.

Le 13/06/2019 à 21h43

C’est un sujet qui fait polémique à chaque fois que l’été approche. Les scorpions font encore des victimes au Maroc, et ce n’est semble-t-il pas la décision du département de la santé de rouvrir les centres de production des antidotes contre les morsures qui empêchera que de nouvelles victimes soient enregistrées encore cette année. 

C’est en tout cas ce que reproche le Réseau marocain pour le droit à la santé qui vient de faire une nouvelle sortie dans laquelle il dénonce la recrudescence dans le pays des morts dues à des piqûres de scorpions.

C’est ce que rapporte Al Massae dans son édition du vendredi 14 juin. Selon la publication, l’association déplore que des morts soient déjà enregistrées suite à la multiplication des piqûres de scorpions. Une situation qui serait due, selon la même source, à la précédente fermeture des centres de production des antidotes et qui avait été justifiée par les pouvoirs publics par l’inefficacité des produits. 

Des consignes avaient alors été données pour que les victimes de piqûres soient orientées vers les urgences des hôpitaux. Pourtant, plusieurs d’entre eux, et même des cliniques privées, ne sont pas équipés pour gérer ce genre de cas, ce qui a naturellement conduit à l’augmentation des morts ces dernières années, particulièrement chez les enfants et les personnes âgées.

Face à ce constat, rapporte Al Massae, l’association appelle aujourd’hui le ministère de la Santé à accélérer le redémarrage des centres de production des antidotes, notamment en mobilisant les budgets nécessaires pour cela. 

Pour rappel, selon les données rapportées par le quotidien, le nombre de victimes des piqûres de scorpions est particulièrement élevé au Maroc. 30.000 seraient ainsi enregistrées chaque année provoquant le décès d’une centaine de personnes. 95% de ces derniers seraient des enfants dont l’âge est inférieur à 5 ans, des personnes âgées et des personnes souffrant d’insuffisances immunitaires.

Par Fayza Senhaji
Le 13/06/2019 à 21h43