Les quartiers résidentiels de Dar Bouazza sont envahis par des restes de chantiers de construction: béton, briques, ferraille s’amoncellent. Des dépôts sauvages qui défigurent le paysage mais provoquent aussi des blocages dans les canalisations, entraînant de mauvaises odeurs persistantes.
Outre la pollution visuelle et olfactive, «des vers et d’autres parasites se développent à cause de ces déchets qui mettent en danger la santé publique», déclare Aziz, un habitant exaspéré.
Les résidents dénoncent également une hausse des actes de délinquance dans ces zones non surveillées. «Ces décombres deviennent des cachettes pour les voleurs qui s’attaquent aux femmes qui travaillent ici», avertit le même interlocuteur. «Ce qui nous manque, c’est un minimum de surveillance. Si chaque propriétaire installait un gardien, on éviterait beaucoup de ces problèmes», insiste-t-il.
Débris de construction et déchets dans les quartiers résidentiels de Dar Bouazza. (A.Et-tahiry/Le360). DR
Malgré les appels répétés à l’action, les résidents se heurtent à l’indifférence. «Quand on essaie de discuter avec ceux qui jettent leurs débris ici, ils nous répondent que ce n’est pas notre affaire», conclut Aziz avec amertume. La situation, selon eux, nécessite une réponse urgente des autorités compétentes afin de rétablir l’ordre et d’assurer la sécurité dans ces quartiers en pleine dégradation.