16 individus arrêtés pour avoir participé à une orgie à Casablanca

DR

Revue de presseKiosque360. Seize individus, participant à des soirées de débauche et de libertinage qui viraient à l'orgie, ont été interpellés à Casablanca. Ces soirées, ponctuées de sexe collectif et de consommation abusive d’alcool coûtent chaque nuit plus de 400.000 dirhams, rapporte le quotidien Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

Le 30/05/2022 à 19h04

La police judiciaire de Casablanca a déféré lundi, devant le procureur du roi près le tribunal de première instance à Aîn Sebaâ, seize individus issus de familles riches et impliqués dans un réseau de débauche, de libertinage et de sexe collectif.

Ces personnes ont été arrêtées dans une résidence située dans la préfecture de l’arrondissement de Hay Hassani, suite à une descente effectuée, samedi, par des éléments de la police. Ce site était transformé en véritable espace de débauche avec tous les ingrédients requis, à savoir la consommation abusive de l’alcool, les drogues dures, la musique à fond et le sexe collectif, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 31 mai.

Et de préciser que, lors de la descente des services sécuritaires suite aux plaintes des riverains, plusieurs jeunes présents sur les lieux ont pris la fuite. Ils ont cependant été identifiés lors des investigations menées par la police judiciaire, indiquent les mêmes sources, faisant savoir que «le fils du propriétaire de la résidence en question a également pris la poudre d’escampette et demeure activement recherché par la police de Casablanca».

La soirée de samedi, qui a viré au drame, poursuit le quotidien, avait été organisée par «un homme d’affaires qui serait impliqué dans des affaires de blanchiment d’argent». Le fils de cet homme d’affaires milliardaire organisait des soirées dans cette résidence et y recevait des jeunes, filles et garçons, issus de familles riches. Chaque soirée occasionnait des dépenses faramineuses allant jusqu’à plus de 400.000 dirhams. Tout était permis dans ce site jusqu’à l’aube. Ce qui provoquait la colère des riverains qui ont saisi les autorités compétentes, ajoutent les mêmes sources. Après la descente de la police, la zone retrouvera le calme qui lui faisait défaut, indique enfin le quotidien.

Par Mohamed Younsi
Le 30/05/2022 à 19h04