La date du lancement du "Satellite Mohammed VI-B" a été officiellement fixée au mardi 20 novembre, depuis le site de lancement Vega (SLV) à Kourou, en Guyane française, une région d'outre-mer située sur la côte nord-est de l'Amérique du Sud. La particularité de ce deuxième bijou technologique est qu'il complète parfaitement le premier, baptisé Mohammed VI-A, lancé le 7 novembre 2017, depuis la même plateforme guyanaise.
L'information a été donnée par Arianespace, basée à Paris.
A lui seul, ce dernier est capable de prendre 500 photos en haute définition quotidiennement, et permet d'actualiser la base de données de la station terrestre toutes les six heures. Un objet de 50 centimètres peut ainsi être photographié en haute résolution. Il est aussi capable de faire un tour complet autour de la Terre toutes les 97 minutes à 27.000 km/ h. Ce satellite effectue des rotations horizontales.
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"Mohammed VI-B", lui, captera des images en faisant des rotations verticales autour du globe. Doté d'un rayon de couverture plus large, le nouveau satellite, combiné au premier, permettra d'actualiser la base de données de la station terrestre toutes les heures. «Le tout permet un fonctionnement optimal de façon à couvrir tous les points d’intérêt», nous précise-t-on.
L'utilité d'un tel dispositif en matière de défense et de renseignement n'est plus à démontrer et ce rôle est monitoré par la DGED (Direction générale des études et de la documentation). Aux manettes, près de 100 ingénieurs, tous Marocains, qui ont été formés dans la discrétion la plus totale.