Le Covid-19 vole au secours de Abdelali Hamieddine, éminent membre de la direction du Parti de la Justice et du Développement et parlementaire.
Le procès de ce dirigeant du PJD, poursuivi dans l’affaire de l’assassinat, en 1993, d'un étudiant d'extrême-gauche, Benaissa Aït El Jid, a été renvoyé au 30 mars 2021. La Cour a estimé que le procès ne pouvait se poursuivre dans le contexte de l’évolution de la pandémie du Covid-19.
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Abdelali Hamieddine, a pu constater Le360, est arrivé au tribunal escorté de plusieurs dirigeants de son parti et entouré de ses avocats.
Devant le bâtiment, les militants et sympathisants de ce parti islamiste, qui mène la coalition au gouvernement, s’étaient agglutinés tout en scandant des slogans de soutien à leur «frère».
Quelques mètres plus loin, les camarades et membres de la famille Aït El Jid tenaient eux aussi un sit-in pour demander que justice soit faite et que soient élucidées toutes les conditions ayant entouré l’assassinat de l’étudiant d'extrême-gauche.
Quelques dizaines de minutes plus tard à peine, Abdelali Hamieddine a réapparu pour immédiatement monter à bord d’un véhicule, sous les slogans scandés par les militants du parti islamiste.