Abdelkader Amara a tenu une rencontre avec près de 50 représentants syndicaux, auxquels il a renouvelé la nécessité de présenter au plus vite les contrats-programmes concernant la restructuration et le développement du secteur.
Cette reprise du dialogue a eu lieu au sein même de son département, dans lequartier administratif de Rabat.
"Sur un total de 50 syndicats, le ministère n'a reçu à ce jour que les réponses de 17 d'entre eux", a affirmé Abdelkader Amara devant Le360, avant d'annoncer l'octroi d'un délai supplémentaire, jusqu'au mois de mars.
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Le ministre a indiqué que l'agenda de ce dialogue porte sur quatre points: la limitation du tonnage des camions, le renouvellement du parc, le gasoil professionnel et la carte professionnelle.
Au sujet de la quantité de tonnage transporté, Abdelkader Amara se dit "intransigeant" au sujet des poids lourds.
Le ministre a ainsi affirmé qu'"à partir de 18 tonnes de charge, tous les poids lourds doivent subir des contrôles routiers" de la part de la police, de la gendarmerie et des inspecteurs du transport.
Quant aux questions liées au gasoil professionnel -les syndicats entendent en effet bénéficier d'une ristourne- et de la taxe à l'essieu, Abdelkader Amara a renouvelé son offre: ces deux problèmes seront soumis aux assises de la fiscalité dont les travaux se tiendront dans les prochaines semaines.
A propos de la carte professionnelle, le ministre a réaffirmé son engagement pour former, lors des deux prochaines années, près de 200 chauffeurs professionnels.
"Le coût de cette formation est estimé à 250 millions de dirhams", a conclu le ministre du Transport.