"Nous espérons mettre ce plan en activité dans deux à trois ans avec la participation de l'Exécutif et de la diplomatie parallèle qui inclut le Parlement", a affirmé le ministre lors de la séance des questions orales relevant de la Chambre des conseillers.
Totalement consacrée à la cause nationale, la séance a été présidée par Ahmed Akhchichine, un des vice-présidents de la deuxième Chambre. Le ministre a évoqué à cette occasion les derniers développements liés à la première cause des Marocains, en citant le discours du roi Mohammed VI prononcé le 6 novembre 2021 à l'occasion du 46e anniversaire de la glorieuse Marche verte, ainsi que la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Celle-ci a consacré la prééminence du projet marocain d'autonomie et a confirmé, contrairement au rejet d'Alger, le maintien des tables rondes en vue de relancer le dialogue pour le règlement de ce conflit.
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"Seule l'autonomie est valable pour le règlement de cette question", sachant que l'Algérie a été citée plusieurs fois, dans la résolution, comme partie prenante. "Comme l'a affirmé Sa Majesté le Roi, la marocanité du Sahara n'est pas négociable", a rappelé le ministre, avant d'ajouter en substance que le Maroc ne signera désormais aucune convention et aucun partenariat commercial qui n'inclut pas la "marocanité des Provinces du Sud".
Les conseillers parlementaires, toutes les tendances confondues, ont unanimement confirmé leur constante mobilisation pour la défense de l'intégrité territoriale du pays.