Dans un entretien avec le360, ce chercheur à l'Institut de recherches africaines a évoqué d'autres paramètres notamment la pression qui aurait été exercée sur Horst Köhler suite à l'échéancier qui lui "a été dicté" pour présenter "tous les trois mois un rapport sur la situation".
Moussaoui a aussi épinglé la réduction, sur instigation des Etats-Unis, du mandat de la Minurso à six mois au lieu d'un an. Pour lui, le successeur de Köhler repartira sur la base des dernières résolutions de l'ONU, notamment la 2468, qui confirme l'implication de l'Algérie dans le conflit et sur les résultats des deux rounds de pourparlers de Genève.
Le chercheur a enfin prédit un retard dans la prise de fonction du successeur de l'ancien président allemand.
Il faut rappeler que Maroc a exprimé son regret suite à la démission de Horst Köhler, renouvelant l'engagement du royaume à poursuivre ses efforts aux côtés du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, pour parvenir à une solution "politique, durable, réaliste et pragmatique" basée sur "le compromis, dans le cadre de l'initiative de l'autonomie".