Vidéo. Sahara. 2e table ronde de Genève: ce que doit faire l'Algérie, selon un spécialiste

Le360

Le 10/03/2019 à 09h04

VidéoLe politologue Tajeddine El Houssaini estime que l'ONU doit faire davantage pression sur l'Algérie pour qu'elle s'implique dans la résolution du conflit du Sahara qui perdure depuis plus de quatre décennies. Voici ses arguments.

L'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara, Hosrt Kohler, réunira, les 21 et 22 mars prochains à Genève, le 2e round des pourparlers qu'il avait entamé, dans cette même ville, les 5 et 6 décembre 2018.

Dans un entretien avec Le360, le politologue marocain Tajeddine El Houssaini estime que "Lors de cette nouvelle table ronde, l'Algérie doit s'impliquer positivement dans le règlement politique du confit régional conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité de l'ONU".

Tajeddine El Houssaini a rappelé que "le Maroc avait fourni en 2007 une sérieuse base de règlement, crédible et réaliste, à savoir le Plan d'autonomie sous souveraineté du royaume".

Malheureusement, a noté ce professeur émérite de droit, l'Algérie continue d'attiser le conflit alors qu'elle a plus d'intérêt à se rapprocher du Maroc.

"Il est inadmissible que le régime algérien s'obstine à garder les frontières avec le Maroc fermées. Les deux pays ont un besoin énorme de s'entraider et de coopérer pour l'intérêt des deux peuples", a-t-il conclu.

Le Maroc avait conditionné, au terme de Genève I sa participation à Genève II à l'impératif de faire bouger les lignes, conformément à la résolution 2440, adoptée fin octobre 2018, à la majorité des Quinze membres du Conseil de sécurité, mettant en avant la nécessité de trouver une issue politique réaliste et réalisable au contentieux, tout en saluant la pertinence, le sérieux et la crédibilité de l'offre marocaine d'autonomie, pour solder le conflit plus que quarantenaire autour des provinces sahariennes marocaines.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/03/2019 à 09h04