"Nous sommes (l'Exécutif) en contact quatre à cinq fois tous les jours avec les autorités saoudiennes et le chef de la délégation officielle (le ministre du Tourisme, Mohamed Sajid), pour répondre aux revendications et s'assurer des bonnes conditions de séjour de nos pèlerins", a assuré la même source, indiquant que le nombre de pèlerins marocains s'élève cette année à 12.000 personnes dont 2.000 sont partis à la Mecque par leurs propres moyens en bénéficiant de visas accordés par l'Arabie Saoudite. Les 10.000 autres sont encadrés par des agences de voyage", indique à le360 une source gouvernementale.
Et d'ajouter: "le passage des pèlerins marocains par les étapes de Mina et Arafat échappe totalement à l'organisation des autorités marocaines". "Ce sont les Saoudiens, a-t-on précisé, qui organisent, supervisent et contrôlent sur place ces étapes. Cela ne dépend pas de nous".
Pour précision, Mina est un lieu désertique à environ 5 km à l'Est de La Mecque, en Arabie saoudite. Il se trouve sur la route de La Mecque au mont Arafat.
La source a ajouté que trois autres étapes échappent à l'organisation marocaine, à savoir "l'hébergement, la nourriture et le transport". Cependant, a-t-on souligné, le Maroc contacte régulièrement "les autorités saoudiennes pour leur demander d'appliquer à la lettre le contrat du hadj qui lie les deux parties".
Le360 a tenté en vain de contacter Mohamed Sajid, chef de la délégation officielle du Maroc auprès des pèlerins marocains, le ministre du Tourisme ne répondant pas au téléphone et au message qui lui a été adressé.