Vidéo. Présidence de la Chambre des conseillers: voici la position de l'UMT

Le360

Le 12/10/2018 à 15h20

VidéoL'Union marocaine du travail (UMT), un des principaux syndicats du pays, assure qu'elle n'a pas encore fait son choix entre les deux candidats à la présidence de la Chambre des conseillers, qui se joue entre Hakim Benchamass, le président PAMiste sortant et le candidat istiqlalien Abdessamad Kayouh.

"Nous n'avons pas encore pris de position sur cette élection", a affirmé à le360 Mohamed Haytoum, membre du secrétariat général de l'UMT et conseiller parlementaire de ce syndicat à la Chambre des conseillers.

Cette élection aura lieu lundi 15 octobre. Il faut noter que l'UMT siège au sein de cette institution avec sept conseillers, un nombre qui peut influencer sur ce scrutin.

La CGEM, organisation patronale, est quant à elle représentée au sein de cette institution par le même nombre d'élus (7).

A eux deux, l'UMT et la CGEM comptent 14 conseillers, sur un total de 120 sièges.

L'UGTM, affiliée à l'Istiqlal, et la CDT, proche des partis de gauche, sont elles aussi représentées au sein de la seconde chambre.

Les voix de ces dernières se répartiront, semble-t-il, entre les deux candidats en lice.

"L'UMT fixera son choix, là où il y a un intérêt général pour le pays, notamment la consolidation de la démocratie", a souligné Mohamed Haytoum.

Les conseillers de l’UMT se réuniront donc ce lundi à 9 heures pour fixer leur choix de vote. Dans les milieux politiques à Rabat, on estime que Hakim Benchamas compte une avancée sur son concurrent istiqlalien.

Dans le registre de cette élection, il est presque sûr que le PJD et le PPS voteront pour Kayouh alors que le RNI et d'autres partis de la majorité accorderont leurs voix à Hakim Benchamass.

Le conseiller de l'UMT, Mohamed Haytoum, a par ailleurs évoqué, dans cette interview, le dialogue social, soulignant que celui-ci "n'a pas encore commencé" en dépit de la rencontre qu'a eue mercredi soir le chef de l'Exécutif avec les principaux syndicats du pays.

"Nous sommes attachés à la revalorisation du SMIG et à une hausse des salaires des fonctionnaires de pas moins de 600 dirhams par mois", a martelé Mohamed Haytoum, avant de revendiquer la consolidation des droits et des libertés syndicaux.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 12/10/2018 à 15h20