"Nous avons décidé, [nous], Groupe de l'Avenir de tenir le quatrième congrès à la mi-décembre, un délai éloigné pour mieux préparer le congrès et pour laisser à la justice le temps de dire son mot sur le conflit qui nous oppose" à Benchamach, a déclaré, interrogé par Le360, Mehdi Bensaïd, un des dirigeants de la contestation interne au secrétaire général du PAM.
Autre élément: Hakim Benchamach serait mécontent du fait de ce qu'il considère comme des pressions qui s'exerceraient sur lui dans cette crise qui l'oppose au Groupe contestataire de l'Avenir.
Certes, le secrétaire général du PAM ne le clame pas.
Selon des militants du Groupe de l'Avenir, le secrétaire général du PAM aurait toutefois protesté auprès du ministère de l'Intérieur suite à ces "pressions".
Selon ces militants, "les choses ne s'arrangent pas bien pour le secrétaire général auprès du tribunal de première instance de Rabat".
La plainte que Hakim Benchamach a déposée sur la non-légitimité de l'élection de Samir Koudar, à la tête de la commission préparatoire de ce quatrième congrès, souffre d'un vice de forme.
L’élection de Benchamach lui-même, en tant que secrétaire général du PAM par le Conseil national du parti, serait, de ce fait, en elle-même contestable.
"Le dépôt légal auprès des autorités du document attestant de son élection n'a pas respecté le délai prévu par la loi", explique-t-on.
Contacté par Le360, Hakim Benchamach nie tout vice de forme, selon lui, des " interprétations erronées".
"Le délai légal de mon élection est conforme, car la loi sur les partis politiques est claire à ce sujet", a-t-il affirmé.