Initiée par le roi Mohammed VI, cette nouvelle stratégie repose sur deux principaux axes: la mise en oeuvre d'une formation professionnelle généralisée de haut niveau et la création des Cités des métiers et des arts.
"Le souverain suit avec un grand intérêt ce grand chantier et c'est pour cette raison qu'une feuille de route a été tracée et qu'un comité de pilotage a été mis en place pour suivre l'application des directives du roi", a affirmé le secrétaire d'Etat dans cette interview avec Le360.
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Mohammed El Rherras (issu du Mouvement populaire, un parti de la majorité) a expliqué que les Cités des métiers seront progressivement installées dans les douze régions du pays.
Il s'agit, a-t-il indiqué, de complexes de formation spécialisés dans les différents domaines tels que l'aéronautique, l'industrie automobile, l'agriculture, le tourisme, l'artisanat, et la santé, entre autres secteurs d'activité.
Un centre répondant aux spécificités socio-économiques locales sera édifié dans chaque région, a-t-il dit.
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L'une des autres particularités de ces centres de haute qualification est la mise en place d'un partenariat public-privé, puisque des sociétés privés seront mises à contribution.
"Il ne s'agit pas de la privatisation de ces centres mais de l'instauration d'une meilleure gouvernance pour assurer l'efficacité de l'apprentissage", a tenu à préciser le secrétaire d'Etat.
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