Les ministres marocain et angolais ont signé deux accords de coopération, l'un portant sur l'exonération des visas pour les diplomates et les officiels des deux pays et l'autre sur l'instauration de consultations régulières entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays sur des sujets liés à la coopération bilatérale, à l'Afrique et au monde.
Répondant à une question de le360 sur le règlement du conflit du Sahara marocain, Georges Rebelo Pinto Chikoti a déclaré qu'«aujourd'hui on est obligé de prendre en compte le fait que le Maroc est au sein de la famille africaine et qu’il continue à garder une perspective ouverte de discussion». «Nous, les Africains, devons aider les parties au conflit à aller de l'avant», a-t-il préconisé.
Pour sa part, Nasser Bourita a salué ce rapprochement avec un pays qui était considéré comme «allié des autres». «On s'est tourné le dos, a-t-il regretté, pendant des années. Aujourd'hui, le Maroc pense qu'il faut engager le dialogue pour expliquer la position du royaume et pour que l'Angola ne soit pas sous l'influence d'une seule thèse», a souligné le chef de la diplomatie marocaine.
Le Maroc et l’Angola ont décidé, par ailleurs, de renforcer leur coopération bilatérale dans plusieurs domaines liés notamment à l'agriculture, le tourisme, l'énergie et la formation des cadres. Rabat et Luanda ont convenu aussi de tenir cette année la 3e session de la Haute commission mixte de coopération économique.