A la grande surprise générale, le conseiller parlementaire de la région de Draâ Tafilalet a accueilli avec sang-froid son expulsion en affirmant, dans une déclaration pour Le360, qu'il demandait lui-même son départ du PAM depuis déjà trois ans. "Je n'ai pas encore reçu la notification de l'expulsion", a-t-il affirmé.
"Mais il faut savoir que j'envisageais de partir du PAM depuis trois ans", a ajouté calmement Lhou Marbouh en évitant de s'étendre sur ces expulsions et sur la question de la transhumance en période pré-électorale.
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Interrogé sur le parti politique sous l'étiquette duquel il compte se présenter lors des prochaines élections communales et législatives de septembre 2021, Marbouh a botté en touche, indiquant qu'il est trop tôt pour en parler. Mais Le360 a appris de sources concordantes que la prochaine destination de Marbouh sera le Mouvement populaire (MP) de Mohand Laenser.
Aucune femme élue ne figure parmi les huit parlementaires radiés du PAM. En revanche, le parti du tracteur perd un des éléments actifs au sein du Parlement. Il s'agit du député de la circonscription de Chichaoua, Hicham El M'hajri, président actuel de la commission de l'intérieur issue de la Chambre des représentants.