Son opinion, Hussein Moujahid, linguiste et un des grands spécialistes des langues au Maroc, la défend vivement.
"C'est une valeur ajoutée inestimable car le contexte et les mutations qui se font autour de nous l'exigent afin que nous soyons bien armés", a-t-il estimé après l'adoption, mardi dernier par la Commission parlementaire, du projet de loi-cadre sur la réforme de l'Education nationale (2016-2030).
Ce texte prévoit dans ses articles 2 et 31 que désormais, des matières scientifiques pourront être enseignées dans des langues étrangères, en particulier en français.
Selon Hussein Moujahid, par ailleurs secrétaire général de l'Institut royal de la culture amazigh (Ircam), les langues arabes et amazighes gardent leur caractère constitutionnel en demeurant les principales langues "d'apprentissage dans l'enseignement national, mais l'apprentissage des langues étrangères constitue un plus".