«L'élection de la Chambre des conseillers, le 5 octobre, va constituer un autre pas dans la mise en oeuvre du processus démocratique», affirme ce professeur de l'Université Mohammed V de Rabat. Cette instance de 120 membres regroupe, rappelle-t-il, les représentants des syndicats, du patronat et des collectivités territoriales (communes, régions…).
Cette élection va «nous livrer de nouveaux visages et de nouveaux talents qui vont gérer cette deuxième Chambre dont la composition sera également dominée par un jeu d'alliance entre le RNI, le PAM et l’Istiqlal», explique Abbas El Ouardi.
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Cette alliance, la même qui a guidé la formation de la majorité gouvernementale, est «la même qui a permis aux trois partis politiques de remporter les présidences conseils des communes, des villes et de régions», ajoute le politologue, qui estime que «la présidence de la Chambre des représentants (395 sièges) devrait revenir à un des trois partis de cette alliance, probablement à l'Istiqlal en la personne de Nizar Baraka, son secrétaire général».
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