Amina Bouayach a précisé, dans une déclaration pour Le360, pourquoi et comment le CNDH a confié à la Commission en charge des droits de l'homme cette mission. Du même coup, elle a réagi aux critiques qui lui reprochent de n'avoir pas envoyé la mission qu'il convenait, celle du Mécanisme de protection contre la torture, issue du CNDH.
«Nous n'agissons pas comme nous voulons, il existe un cadre juridique qui stipule que c'est la Commission des droits de l'Homme qui se charge de ces cas, en particulier quand il y a présence de plaintes de tortures déposées par les victimes et les familles», a-t-elle précisé.
Selon Amina Bouayach, le Mécanisme permanent de protection contre la torture agit pour sa part «dans la confidentialité» et ne fournit pas immédiatement de conclusions. Pour déclencher ce mécanisme, selon elle, il existe cinq critères préalables.
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Rappelons que la mission du CNDH a récemment conclu, après les incidents de la prison de Ras El Ma où étaient détenus les prisonniers d'Al Hoceima, n'avoir constaté aucun cas de torture sur ces derniers.