"J'assure qu'il n'y aura pas de blocage en dépit de l'existence de divergences avec les syndicats au sujet de plusieurs sujets cruciaux", a affirmé le ministre du Travail (PJD, majorité).
Les questions en suspens, a-t-il rappelé, "concernent le projet d'externalisation de 13 polycliniques, la revalorisation des pensions de retraite de 5% avec un minimum de 100 dirhams, ainsi que le relèvement du taux de remboursement des dossiers AMO de 70 à 80%".
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Au sujet du premier point qui fait jaser les syndicalistes (UMT, CDT et UGTM essentiellement), Mohamed Amekraz a expliqué que la loi actuelle régissant la CNSS ne permet pas à une entité qui gère la couverture sociale et médicale de ses adhérents de continuer à s’occuper directement de ses cliniques. "Rien n'a encore été décidé jusqu'à présent sur l'externalisation des cliniques de la CNSS sachant qu'une banque-conseil sera bientôt sélectionnée sur la base d’un cahier des charges.
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"Nous sommes en discussions avec le ministère de l'Economie et des finances pour résoudre les trois points principaux", explique le ministre.
Sur un autre plan lié à la polémique dans laquelle le ministre, avocat de profession, a été montré du doigt au sujet du non-versement à la CNSS des cotisations patronales de deux membres de son cabinet d'avocat, Mohamed Amekraz a refusé catégoriquement de répondre.
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En revanche, le ministre a répondu au sujet de la décision du roi d'élargir la couverture médicale et sociale à toutes les catégories sociales. Il s'agit d'un ambitieux projet qui "sera totalement mis sur pied en 2025". "Nous avons abordé la question de la mise en œuvre de ce chantier pour lequel la loi de finances 2021 a accordé une enveloppe de plus de 4 milliards de dirhams", a-t-il conclu.