Dans une déclaration rendue publique via une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux, Benkirane a notamment évoqué le régime algérien et l'affaire Pegasus, supposément liée à l'espionnage d'Etats. "Les Marocains aiment la monarchie et ce, depuis 14 siècles. Et ils ont leurs raisons. Ce sont les Marocains qui ont choisi la monarchie", a affirmé le leader islamiste.
"Le Roi est aussi le garant du fonctionnement des institutions du pays. Nous devons remercier Dieu d’avoir une monarchie", a-t-il déclaré, avant de renouveler son appel: "restez attachés à votre monarchie".
Le dirigeant islamiste a imputé les raisons de sa sortie médiatique aux attaques répétées auxquelles fait face le Maroc, de la part notamment de certaines "ONG et médias français".
Dans cette vidéo, Abdelilah Benkirane a aussi salué Abdellatif Hammouchi, le directeur général de la Sûreté générale (DGSN) et de la Direction de la surveillance du territoire (DGST, renseignements) pour son "dévouement et les actions" qu'il mène en faveur du pays.
"C'est le meilleur parmi ceux qui ont réussi à diriger ces départements" sécuritaires, a estimé Abdelilah Benkirane.
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"Aller jusqu'à accuser nos services d'espionner le Roi, c'est un mensonge et une hérésie. Ceux qui ont proféré ces accusations, j'estime qu'ils ne connaissent rien du Maroc. Je dirais même que rien ne va plus pour eux (les auteurs de ces accusations, Ndlr)".
Le Maroc, a-t-il poursuivi, "est visé par ces attaques", et il est aussi "visé par nos voisins", qui "ne veulent pas reconnaître leurs torts et réviser leur position" à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume.
"Le Maroc n'a jamais eu par le passé de problème avec les dirigeants algériens et le peuple algérien a le même ADN que le peuple marocain", a martelé celui qui reste le pédagogue, le leader moral et le chef de file du PJD, parti à référentiel islamiste.
Selon lui, les dirigeants algériens actuels ont "malheureusement suivi une voie anormale, illogique, sans justification véritable".
Benkirane a rappelé que le Royaume du Maroc, contrairement à plusieurs pays arabes, vit "dans la paix et la stabilité". Le Maroc "développe sa démocratie, il a un parlement et des élections. On ne dit pas qu'elle est parfaite, mais il y a une démocratie qui se construit", a lancé l'ancien chef de l'Exécutif, rappelant une devise historique qui incite à la préservation de "la monarchie, l'islam et langue arabe".
