Vers une stratégie nationale durable de lutte contre la corruption

وسيط المملكة، محمد بنعليلو

Mohamed Benalilou, président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC).

Revue de presseLors de la conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption à Doha, Mohamed Benalilou, président de l’Instance nationale de la probité et de la lutte contre la corruption, a exposé la vision marocaine, érigeant l’intégrité en colonne vertébrale du projet de développement du Royaume, et appelant à un «sursaut mondial» face aux nouveaux risques. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 16/12/2025 à 18h32

Lors de la conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption, qui se tient à Doha (Qatar) depuis hier, lundi 15 décembre, et qui doit prendre fin le 19 décembre prochain, Mohamed Benalilou, président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), a affirmé que le Royaume avait érigé la probité en un choix stratégique constant, et en un pilier central de son projet de développement.

Intervenant dans ce forum international, il a souligné le caractère fondamental de l’intégrité pour instaurer la confiance citoyenne et assurer l’efficacité des politiques publiques. Elle constitue, selon ses termes, la garantie d’un accès juste et équitable aux droits et aux services, ainsi qu’une assise indispensable à l’édification d’un État de droit doté d’institutions solides, rapporte Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 17 décembre.

Le président de l’INPPLC a décrit les profondes réformes constitutionnelles et institutionnelles engagées par le Royaume, et ayant permis la mise en place d’un système national intégré de prévention et de lutte contre la corruption. L’adhésion totale du Maroc à la dynamique internationale en la matière, a-t-il rappelé, se concrétise par l’achèvement de toutes les étapes d’évaluation de l’application de la convention onusienne. Ce cadre sert de référence fondamentale à l’élaboration d’une stratégie nationale inclusive, construite avec la contribution des institutions, de la société civile et du secteur privé.

Benalilou a précisé que la politique pénale marocaine s’était, elle aussi, inspirée des références onusiennes, adaptant l’arsenal législatif aux exigences contraignantes du traité. Il a indiqué que l’amélioration de la transparence et de la qualité des services publics formait un pivot essentiel de l’approche nationale, tout comme les initiatives conjointes public-privé, la réforme des marchés publics et l’amélioration du climat des affaires, autant d’outils stratégiques pour circonscrire la corruption, indique Al Ahdath Al Maghribia.

Devant la reconfiguration mondiale des risques corruptifs, accentuée par la numérisation, l’intelligence artificielle et la complexité des chaînes d’approvisionnement transfrontalières, le président de l’INPPLC a appelé à un saut qualitatif dans l’approche internationale. Il a plaidé pour l’instauration de la prévention comme socle des politiques publiques, le développement de systèmes de mesure précis pour éclairer la décision et la planification, et une lutte renforcée contre les menaces émergentes, liées aux mutations technologiques.

Par Hassan Benadad
Le 16/12/2025 à 18h32