USFP: Habib El Malki met en garde contre "un putsch blanc" au nom de la religion

Habib El Malki, président de la Chambre des représentants.

Habib El Malki, président de la Chambre des représentants. . dr

Revue de presseKiosque360. «C’est le temps de la troisième alternance». Tel a été l’appel de Habib El Malki, président de la Commission administrative nationale de l’USFP, mettant en garde contre la pensée conservatrice, le discours extrémiste et l’exploitation de la religion pour mener «un putsch blanc».

Le 23/09/2016 à 20h27

Le Parti de la justice et du développement (PJD) et ceux qui surfent sur ses vagues sont en train de préparer un «coup d’Etat blanc», qui va déstabiliser le pays et détruire son héritage. C’est ainsi que Habib El Malki, président de la Commission administrative de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a qualifié la politique menée par le PJD, qui conduit l’actuelle coalition gouvernementale depuis 2011.

Lors d’une rencontre organisée par le secrétariat provincial du parti de la Rose à Rabat pour présenter les candidats du parti , El Malki a affirmé que «le PJD, qui tire son idéologie du mouvement des «Frères musulmans», entend revoir toutes les constances acquises et fustiger les réalisations du mouvement national». C’est dire qu’un véritable danger guette la société qui vit au rythme de la pensée conservatrice et du discours extrémiste, a encore souligné El Malki.

Selon le quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki, qui rapporte l’information dans son édition de ce week-end des 24 e t25 septembre), le président de la Commission administrative de l’USFP a également tiré à boulets rouges sur l’expérience gouvernementale conduite par le PJD.

Dans ce sens, il a fait savoir que la situation sociale s’est nettement détériorée et le chômage continue de faire florès même au sein des titulaires de diplômes supérieurs, en plus de mauvaises nouvelles pour la croissance et l’exploitation de la religion à des fins politiciennes.

El Malki a qualifié cette situation de vulnérable et qui ne saurait garantir la stabilité du pays pour les années à venir. Et de conclure qu’il est temps de la troisième alternance pour sauver le pays.

Par Mohamed Younsi
Le 23/09/2016 à 20h27