Le syndicat libre des phosphates dans la région du Sahara accuse la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, et le wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, d’«avoir entravé le processus de désignation du délégué d’hygiène et de sécurité au Groupe Phosboucraa».
En effet, les syndicalistes de cette instance syndicale reprochent à la ministre et au wali de «n’avoir pas validé la désignation du délégué élu de l’hygiène et de la sécurité à la deuxième annexe du Groupe Phosboucraa, à l’instar des autres zones dans la région», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 23 et 24 décembre.
Dans une déclaration au quotidien, une source syndicale accuse la ministre d’«abus de pouvoir, de violation des lois en vigueur, de racisme envers des travailleurs dans des zones sahariennes, de non-respect des jugements et des élections dans la région».
Puisque, explique la même source, «une année après les élections et le résultat des urnes et après tous les recours effectués et rejetés par la justice, Hama Alouate est par la force de la loi le délégué élu de l’hygiène de la deuxième annexe du Groupe Phosboucraa». Mais, fait remarquer la même source syndicale, «les responsables compétents refusent toujours de valider la désignation du nouveau délégué élu». Ce qui présente un danger pour la sécurité et l’hygiène, accusant la politique de la ministre d’«irresponsable».
Face à cette situation, poursuit le quotidien, les syndicalistes ont observé un sit-in devant le siège de la direction régionale du ministère de la Transition énergétique et du développement durable et comptent mener d’autres formes de protestation pour faire entendre leurs voix, indiquent le quotidien.