Un séisme secoue le groupe du PAM à la deuxième Chambre du Parlement

Hakim Benchamach, président de la Chambre des conseillers. 

Hakim Benchamach, président de la Chambre des conseillers.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le Groupe de l’avenir s’effondre au PAM. En effet, l’un des architectes de ce courant, qui a porté l’actuel secrétaire général Abdellatif Ouahbi aux commandes du Tracteur, vient de jeter l’éponge. Les détails.

Le 09/11/2020 à 19h35

Le Groupe de l’avenir s’effrite au parti authenticité et modernité (PAM). En effet, l’ancien leader Hassan Taïki, directeur de son groupe parlementaire à la deuxième Chambre du Parlement, vient de lancer un pavé dans la mare, secouant la direction du Tracteur. Suite à cela, l’ancien leader, compagnon des deux anciens secrétaires généraux, Ilyass El Omari et Hakim Benchemmass, a claqué la porte du parti, après une dizaine d’années d’activité politique et d’actions sur tous les plans organisationnels du parti. Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du mardi 10 novembre, le jeune leader était très actif dans la région de Fès, où il avait pris les commandes de la direction régionale du parti avant de rejoindre Rabat et d’accéder à l’hémicycle pour se charger de la direction du groupe parlementaire. Cette démission de ce jeune leader a suscité des interrogations dans les milieux politiques, surtout qu’il y a déjà un courant réformateur qui agit au sein du parti depuis l’élection de Abdellatif Ouahbi au secrétariat général du parti. Et, en dépit des interventions de certains leaders du parti en vue de convaincre M. Taïki de revenir sur sa décision et de se contenter de ne geler que ses activités au sein du parti, la décision de la démission a été déjà actée. C’est la rupture définitive.

Quant à sa situation au sein de la deuxième Chambre du Parlement, en tant que fonctionnaire, avant d’assurer la fonction de directeur du groupe parlementaire du PAM, M. Taïki a fait savoir qu’il comptait rejoindre une autre direction dans l’architecture de l’institution. Taïki, qui a joué un rôle déterminant dans le conflit qui opposait le groupe de «l’Avenir» à celui de «la Légitimité» avant le dernier congrès du PAM, quitte ainsi le bercail. Selon les sources d’Assabah, ce jeune leader a emboité le pas à d’autres leaders et parlementaires du parti qui ont choisi de s’éloigner du Tracteur en attendant d’annoncer leur nouvelle destination. Ces leaders, fait remarquer le quotidien, se sont retrouvés hors du projet du PAM, qui a été fondé pour jouer des rôles afin de promouvoir le progrès et freiner l’expansion des islamistes.

Par Mohamed Younsi
Le 09/11/2020 à 19h35