M. Mezouar a assuré qu'outre les 28 pays qui ont publiquement demandé à la présidence de l'UA de suspendre la pseudo RASD, «un grand nombre d'autres pays, qui n'ont pas signé cette motion, sont également du côté du Maroc comme l'Egypte, la Tunisie, le Niger, le Mali et la Mauritanie».
"Ceux qui n'ont pas signé, à l'exception des farouches pays hostiles à l'intégrité territoriale du royaume, soutiennent malgré tout le Maroc et demandent à le faire clairement et officiellement dans une seconde étape", a affirmé M. Mezouar, invitant la presse à ne pas faire "d'amalgames et d'éviter les interprétations erronées".
"Ces pays n'ont pas signé mais figurent parmi ceux qui nous ont exprimé le soutien au royaume", a-t-il affirmé lors d'un point de presse tenu conjointement avec Mustapha Khalfi, ministre de la Communication.
"La réintégration du Maroc est une question de temps, la suspension de la pseudo RASD est aussi une question de temps", a-t-il assuré.
Salaheddine Mezouar a demandé à l'Algérie de cesser de tromper son opinion publique en prétendant que le Maroc tente par son retour à l'UA de diviser ce regroupement panafricain.
"Le Maroc insiste sur l'unité africaine, insiste sur le développement économique du continent. Le royaume est engagé dans cette coopération Sud-Sud agissante. Comment peut-on diviser lorsqu'on construit, on édifie, on partage les idéaux de la stabilité et la prospérité de l'Afrique ?", a martelé le chef de la diplomatie en s'adressant à notre voisin de l'Est.
"Nous avons sillonné 42 pays en recueillant un soutien à notre retour et l'expression d'un respect à l'égard de Sa Majesté. Nous voulons construire de nouvelles relations notamment économiques avec l'Afrique", a-t-il conclu.