Ce tour de vis sécuritaire a été drastiquement resserré après les dernières défections enregistrées dans les rangs du polisario au profit du Maroc.
Le 18 mars, un "officier" du FP, de grade «capitaine», s'est en effet rendu aux Forces armées royales. Huit jours après, pas moins de 12 autres activistes du même FP lui ont emboîté le pas pour rallier la mère-patrie.
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De peur d'une hémorragie de défections, les services algériens, épaulés par leurs pendants séparatistes, ont resserré davantage l'étau autour des camps, privant ainsi la population de toute liberté de déplacement hors de ce bagne à ciel ouvert nommé "Tindouf".
Quelque 450 habitants, se sont ainsi rassemblés devant le siège du soi-disant «ministère de l’intérieur», pour revendiquer l’assouplissement des mesures restrictives de la liberté de mouvement et de déplacement vers la zone extra-muros.