Dans une salle comble du Palais des arts et de la culture de Tanger, qui peut accueillir jusqu’à 6.000 personnes, le président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, a plaidé pour une «solidarité africaine» afin de surmonter les défis communs et garantir aux pays du continent «progrès, stabilité et paix».
«Nous sommes à Tanger, carrefour de dialogue et de cultures entre le nord et le sud de l’Afrique, et nous œuvrons pour que chaque nation africaine ait la capacité de faire ses propres choix, librement et sans contrainte», a-t-il déclaré en ouverture de la 16ème édition du Forum MEDays, qui se tient du 27 au 30 novembre, en présence de 250 intervenants venus échanger autour des enjeux du pourtour méditerranéen et du continent africain.
Brahim Fassi Fihri a également évoqué la question de l’intégrité territoriale du Maroc, réaffirmant, devant une audience composée notamment de dirigeants de plusieurs pays africains, «la marocanité du Sahara». Sous la conduite du roi Mohammed VI, a-t-il souligné, «les provinces du Sud bénéficient d’un développement socio-économique remarquable, porté par un large mouvement de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie».
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De son côté, l’ancien Premier ministre de la République centrafricaine, Martin Ziguélé, a salué le rôle joué par le Maroc en faveur du progrès et de la prospérité des pays africains. «Historiquement, le Maroc dispose des prédispositions politiques, diplomatiques et institutionnelles pour aider les autres États africains», a-t-il affirmé.
L’économiste sénégalais Moubarack Lô a, quant à lui, mis en relief les avancées industrielles et économiques du Maroc. Il a expliqué avoir mené, en collaboration avec des experts, une étude révélant que «le Maroc est un pays émergent, surpassant des nations comme l’Égypte et l’Afrique du Sud», et que, grâce à ses nombreux atouts, le Royaume pourrait «rejoindre les grandes puissances que nous connaissons».