Suite aux dernières précipitations, les barrages du Sud marocain reprennent vie

Avant les dernières pércipitaions le niveau de retenue du barragge Hassan Addakhil étaient inquiétant. Aujourd'hui, le volume d'eau stocké dans ce barrage s'est élevé à 78,23 millions de m3, soit un taux de remplissage de 25,3%.. DR

Revue de presseLes récentes pluies, avec leurs apports en eau dans les barrages, ont commencé à raviver les espoirs dans certaines régions connues pour leur climat aride. En même temps, plusieurs communes ont entrepris, grâce à des moyens technologiques avancés, de recycler les eaux usées. Une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 28/08/2024 à 21h13

Dans les provinces de Tinghir, Midelt, Errachidia et dans toute cette région du pays, les récentes précipitations ont permis un apport substantiel en eau dans les barrages. Ainsi, relève le quotidien Assabah dans son numéro du jeudi 29 août, le volume total d’eau réceptionné par les différents barrages relevant du bassin hydraulique Guir-Ziz-Rheris, suite aux dernières pluies, est estimé à 10,01 millions de m3.

Les chiffres rapportés par le quotidien, citant l’Agence du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rheris, sont arrêtés à la date du 26 août et ne tiennent pas compte des apports des dernières 48 heures.

Toujours est-il que les pluies qui se sont abattues sur la région, du 23 au 26 août, notamment sur les provinces de Tinghir, Midelt et Errachidia, «ont porté le volume stocké au niveau des grands barrages relevant de la zone d’action de l’Agence à plus de 98,8 millions de m3», écrit le quotidien.

Dans le détail, poursuit Assabah, le volume stocké dans le barrage Hassan Addakhil s’est élevé à 78,23 millions de m3, soit un taux de remplissage de 25,3%, suivi du barrage de Kadoussa (16,1 millions de m3), du barrage Timkit (2,43 millions de m3) et du barrage Toudgha (2,4 millions de m3).

De même, un important volume d’eau a été acheminé grâce au barrage de dérivation des crues de Moulay-Brahim, réalisé le long de l’oued Gheris, vers l’irrigation de la plaine de Tafilalet. «Ces pluies contribueront à renforcer les nappes d’eau et à améliorer les réserves d’eau et le débit des sources», souligne Assabah.

Par ailleurs, poursuit le journal, face au stress hydrique grandissant, plusieurs communes ont eu, de plus en plus, recours aux stations de prétraitement des eaux usées pour la production de ressources hydriques à forte valeur ajoutée et la préservation de l’environnement.

Ces stations, destinées à renforcer la réutilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts et des terrains de golf, «favorisent également le recyclage des éléments nutritifs et la valorisation environnementale des eaux à travers, notamment, la réduction de la pollution et des rejets d’eaux usées dans le milieu naturel».

Les eaux traitées, poursuit le quotidien, sont, de même, mises à contribution pour d’autres usages industriels, grâce à des raccordements directs au profit des professionnels de lavage de véhicules, d’entretien des voiries et de curage des canalisations.

Pour ce faire, affirme Assabah, des bornes intelligentes d’eaux réutilisées ont été acquises et installées en remplacement des bornes d’incendie classiques. Ces nouvelles bornes automatiques, équipées d’un contrôle d’accès par cartes intelligentes monétiques, permettent aux clients de procéder à un paiement anticipé en fonction de leurs besoins.

Par ailleurs, dans le souci d’assurer la performance du circuit de production et de distribution des eaux usées traitées, une infrastructure de haute technologie a été installée pour un suivi centralisé et efficace, à travers un Bureau de commande centralisée. Ces eaux sont en effet constamment contrôlées et analysées pour garantir leur conformité aux normes internationales de qualité, conclut le quotidien.

Par Amyne Asmlal
Le 28/08/2024 à 21h13