Les Etats-Unis ont décidé de renforcer leur système de protection sanitaire en vue du sommet Etats-Unis-Afrique pour se prémunir contre tout risque d'infection par le virus Ebola qui sévit en Afrique de l'Ouest, a indiqué la Maison blanche. " Les participants venant des pays affectés par le virus, subiront des contrôles médicaux à leur arrivée aux Etats-Unis", a annoncé le président Barack Obama. « Nous nous assurons que des contrôles vont être effectués quand ils quittent leurs pays. Et nous ferons des contrôles supplémentaires ici », a affirmé le chef de l’exécutif américain lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, sans préciser les pays d’Afrique concernés. Pourtant les pays infectés par cette maladie mortelle sont connus : il s’agit de la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria.
Cette vigilance est montée d'un cran ces deux derniers jours après l'annonce que deux ressortissants américains aient été infectés par ce virus en Afrique. Un des deux travailleurs humanitaires américains qui ont contracté la maladie doit revenir aux États-Unis ce samedi en provenance du Libéria. Une première aux Etats-Unis : jamais une personne touchée par le virus Ebola n’a été transportée dans le pays de l'Oncle Sam. D’importantes mesures sanitaires ont alors été prises à l’hôpital de l’Université Emory, d’Atlanta, pour ne pas mettre le personnel en danger. Ce travailleur soignait des patients atteints du virus au Liberia. Il sera placé en isolation dès son arrivée. Souffrant aussi de la maladie, son compatriote sera rapatrié dans les prochains jours. Par ailleurs, la compagnie aérienne Emirates a annoncé ce samedi qu'elle suspendait ses vols vers et en provenance de la Guinée Conakry.