Cette décision a été prise hier en fin d'après-midi par la Commission de la justice et de la législation, issue de la Chambre des représentants.
Adopté en conseil des ministres le 20 août dernier sous la présidence du roi Mohammed VI, le projet de loi sur le service militaire obligatoire suit actuellement un cheminement rapide afin d’être adopté et appliqué dès 2019.
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Lors des travaux de la Commission parlementaire de la justice, le ministre délégué chargé de l'Administration de la Défense nationale, Abdelatif Loudyi, a donné un aperçu sur le service militaire, affirmant en substance que ce dernier vise à enraciner le sens du patriotismle et du civisme, et à défendre l'identité nationale.
Le projet tend aussi à lutter contre la délinquance et à permettre à ses bénéficiaires de devenir des réservistes de l'armée royale.
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Le CNDH, présidé par Driss El Yazami, et le CESE que chapeaute Nizar Baraka ont un délai de deux mois pour rendre leur avis sur ce projet qui ne pourrait être qualifié, selon les observateurs, que "d'important et de positif".
Le débat parlementaire pourra alors reprendre dès janvier 2019.