Le «séisme politique» de mardi dernier n’a pas fini de faire des vagues. Alors que plusieurs ministres et ex-ministres ont été sanctionnés, certains responsables sont sur le qui-vive. C’est le cas d’Ilyas El Omari, président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Selon Al Akhbar, dans son édition du weekend du 28 et 29 octobre, El Omari tente d’échapper à la tourmente en s’activant sur certains chantiers problématiques dans sa région. Jeudi dernier, il s’est dépêché de donner le coup d’envoi d’un service de transport scolaire, l'un des projets qui traînait dans le Nord malgré la signature d’une convention depuis janvier dernier.
Lire aussi : Retards dans les projets de développement d’Al Hoceïma: 4 ministres en activité limogés
Le journal explique que le retard accumulé dans le lancement de ce projet a suscité la polémique dans la région. Certains sont allés jusqu’à en rendre l’Agence de développement du nord responsable. Les sources du quotidien expliquent que l'accélération soudaine dans la réalisation du projet suscite beaucoup d'interrogations. Une trop grande précipitation pourrait en effet entraîner des dysfonctionnements dommageables dans le futur. Les conséquences pourraient être graves pour ce projet qui a nécessité la mobilisation de plus de 20 millions de dirhams, affectés notamment à l’acquisition de nouveaux bus scolaires.