Le lobby algérien en France n’a même pas respecté la tragédie provoquée par le tremblement de terre qui a frappé le Maroc et qui a fait 2497 morts ( recensement du lundi matin) pour activer ses caisses de résonnance afin de cracher son venin et ouvrir de nouveaux fronts contre le Maroc. Certains médias français ont retrouvé leurs vieilles rancœurs pour cibler le Royaume sous prétexte qu’il n’a pas accepté l’aide française, rapporte le quotidien Assabah du mardi 12 septembre. Une presse qui a balayé d’un revers de la main le b-a-ba du professionnalisme qui exige dans pareilles circonstances un traitement humanitaire.
Mais au lieu de cela, ces médias ont cherché à attiser les divergences en publiant des scènes et des «reportages» dans le but de dresser l’opinion publique française contre le Maroc et d’exploiter ce drame pour régler des comptes qui n’existent que dans l’imaginaire de la junte algérienne et leurs partisans français.
C’est ainsi qu’une émission de la chaine TF1 a diffusé dimanche dernier un reportage dénué de vérité en alléguant que des équipes de sauvetage françaises et des associations ont prétendu avoir attendu le feu vert du Maroc pour sauver les victimes du séisme. Pis encore, la même chaine a diffusé des reportages de ses envoyés «spéciaux» à Marrakech qui ont diffusé des images faussées sur les efforts déployés par tous les intervenants.
Le quotidien Assabah souligne que les chaines françaises ont sous-estimé l’intelligence et le discernement de leurs téléspectateurs en déployant de grands efforts pour déformer les vérités sur ce séisme.
Les propriétaires de ces médias ont reçu le feu vert pour mener une campagne contre le Maroc dont le but est de pratiquer un chantage politique en alléguant que Rabat bloque les aides humanitaires destinées aux victimes du séisme. D’autres publications françaises ont versé dans la même propagande en publiant des informations et des caricatures accablant l’Etat marocain pour semer la zizanie parmi les Marocains.
Preuve de leur mauvaise foi, les médias français ont sciemment évité de relayer les communiqués officiels qui ont accepté les offres d’aide formulées par des pays amis comme l’Espagne, Qatar, le Royaume-Uni et les Émirats arabes Unis. Pourtant les mêmes communiqués ont précisé qu’il est possible qu’avec l’évolution des opérations d’intervention et la réévaluation des besoins le Maroc pourra recourir à des offres d’aide présentées par d’autres pays amis.