Ségolène Royal fait partie des nombreuses personnalités étrangères invitées par le Maroc à assister ce jeudi aux côtés du roi Mohammed VI au démarrage de la station solaire Noor-1. Cette centrale dont la production d’électricité avoisinera au début les 160 mégawatts a nécessité un investissement de plus de 600 millions d'euros.
Selon des sources diplomatiques françaises, Ségolène Royal part favorite pour devenir ministre des Affaires étrangères après le prochain et dernier remaniement du gouvernement Walls attendu autour du 15 février. Laurent Fabius, pour des raisons notamment de santé, est appelé à présider le Conseil constitutionnel.
Selon les mêmes sources, Ségolène Royal "a accepté" la proposition du président d’assurer la fonction de ministre des Affaires étrangères. Une source proche de la ministre de l’Ecologie à même assuré que la décision est "actée". Si elle est nommée, Ségolène Royal, dotée d'une connaissance approfondie sur le Maroc, ne manquera pas de donner un nouveau souffle à la coopération entre la France et le royaume.
Bien que d'autres noms aient été évoqués comme celui de l’ex-garde des Sceaux Elisabeth Guigou, Ségolène Royal, ancienne candidate à la présidentielle de 2007, semble être assurée d’être nommée à la tête du Quai d’Orsay, sauf accident de parcours majeur.
Les médias français privilégient ce pronostic et notent que lundi dernier, à Paris, c’est elle qui a accueilli le président cubain, Raul Castro, sous l’Arc de Triomphe. Le jour de la démission de Christiane Taubira, elle était encore à New York, aux côtés d’Al Gore et de Ban Ki-moon, devant des investisseurs réunis à l’Onu, pour plaider pour un prix du carbone élevé.